Tamara EFRAT

[email protected] / Instagram: tamaraefrat.studio

Remains, 2021

Slabs of stoneware and porcelain

This assemblage of fragments recalls disciplines such as archaelogy, ecology, weaving, embroidery and 3D printing. The “debris” of an action where the digital translation of embroidery is imprinted on clay raises questions about what is handmade, an original, a reproduction, ancient or contemporary .

 

Résidu, 2021

Matériau céramique et porcelaine

Cette œuvre porte sur la production et l’édition de fragments de poterie. Elle évoque des images et des motifs issus de différentes disciplines telles que l’archéologie, l’écologie, le tissage, la broderie et l’impression 3D. Les fragments de cette œuvre ne reproduisent jamais un objet complet et ne composent pas de série, ni de grille, ni de modulation répétitive ou de principe abstrait, mais ce sont des fragments écrasés et mélangés de plusieurs séries de production et degrés de représentation variés. Ils peuvent être vus comme des « débris » qui brouillent les frontières entre l’artisanat et les arts – par exemple, entre la broderie et la céramique. Un assemblage qui ne se rattache pas à une image distincte mais sème le doute sur ses propriétés, sa forme et sa valeur : plat ou volumétrique, monochromatique ou coloré, planifié ou aléatoire, manuel ou informatisé, original ou copie, archaïque ou temporaire.

La broderie traditionnelle devient un modèle – la chose unique, sans-pareil, est copiée par une technologie qui lui permet d’être reproduite plusieurs fois et appliquée à un matériau et à un espace différent de celui dans lequel nous avons l’habitude de le voir. Cela soulève des questions sur la mémoire d’un matériau et la mémoire d’une culture –on se pose la question : que se passe-t-il entre l’original et la copie obtenue.

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